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Que l’avis de Valérie Trierweiler
à propos de O.Farloni ne soit pas un fait politique, mais de
l’ordre de sa vie privée est un fait objectif, confirmé par
l’argumentation politiquement débile de cet avis aux dépens de
Ségolène Royal qu’elle se garde, du reste, de juger
politiquement.
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Est, par contre, politique le fait
que V.T. intervienne dans la vie politique sur fond de sa vie
privée. Confondant par là son rôle de représentation politique
(qu’on regrette ou non celui-ci) au côté de François Hollande et
sa position de nouvelle compagne de ce dernier, qu’elle estime
concurrente de celle de Ségolène Royal.
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Que François Hollande
n’intervienne pas publiquement pour soutenir, à la suite de cette
affaire, la candidate du parti socialiste et son principal soutien,
officiellement validé par lui-même et le PS, dans la
circonscription de la Rochelle met un comble à la confusion.
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Cette confusion et l’inertie de
François Hollande font le jeu de la droite à la veille d’une
échéance décisive. On peut et on doit du reste s’interroger sur
le rôle, dans la région Poitou-Charente -et cela depuis plusieurs
années- de ce personnage d’opposant de l’intérieur de la majorité
du PS, dès lors qu’il n’hésite pas à accepter le soutien des
ténors de l’UMP dans la région dans son combat obstructif contre
Ségolène Royal, tout en se présentant comme un ami de François
Hollande. Rappelons qu’Eric Besson en 2007 avant de devenir
ouvertement sarkoziste, se disait l’ami de Lionel Jospin.
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En prétendant que Ségolène Royal serait une « étrangère » à La Rochelle,
O.Farloni n’a pas hésité pas à reprendre à son compte un
argument permanent à consonance xénophobe de la droite plus ou
moins extrême.
Tout cela suffit à disqualifier
Olivier Farloni en tant qu’homme de gauche dès lors qu’il est élu
par des voix de droite explicitement mobilisées en sa faveur par des
responsables UMP.de la circonscription, probablement dès le premier tour...