bonjour,
pour être plus précis, la musique hip-hop telle qu’on la connaît aujourd’hui
est en partie due à DJ Kool Herc, un jamaïcan partit pour le Bronx, New-York
à la fin des sixties.
les toasts des DJ jamaïcans y sont devenus des textes complets,
et les influences musicales locales (blues, jazz, funk, etc.)
se sont rajoutés aux beats tirés des musiques jamaïcaines (ska, reggae, etc.)
le film/reportage « Dub Echoes » retrace bien l’influence de Kingston
sur l’art musical américain & anglais (par exemple, la dubstep londonienne
n’est qu’une des branches issues de la musique apportées par
les immigrés jamaïcans, venus s’échouer aux UK pour cause de famine
dans leur pays d’origine).
à propos de « l’analyse sociologique », toutes les formes d’art peuvent être
utilisées à des fins politiques, sans exception ; cela n’est en aucun cas propre
au « rap ». je pense néamoins que les histoires de karsher ont eu plus
d’influence sur le comportement de la population des cités, la culture qui
en réchappait se chargeant d’en faire écho.
aussi, MC Solaar, avec deux ’a’ s’il-vous-plaît.
bref, article intéressant mais qui aurait mérité d’être un peu
plus creusé.