Réponse générale. Je passe sur les classiques messages des
bobos et de ceux qui de toute façon ne veulent rien comprendre. Ils ont craché
leur venin et c’est une bonne chose pour leur santé.
- Concernant l’énergie grise, c’est un débat classique. Un
des critères qui fait polémique est l’irradiance du lieu ou va se trouver le
module. Il est clair que le retour ne sera pas le même pour un module installé
au pôle Nord et un autre à l’équateur. J’ai donné une fourchette élevée pour
faire plaisir à tout le monde, en fait le temps peut même être plus court. On
peut trouver quantités d’articles scientifiques sur le sujet. Quelques liens :
http://energybulletin.net/node/17219
http://www.recgroup.com/en/media/newsroom/rec-produces-first-pv-modules-with-one-year-energy-payback-time-and-leading-low-carbon-footprint/
http://www.nrel.gov/docs/fy04osti/35489.pdf
Une recherche avec les mots « Energy Pay-Back
Time » fournit quantités d’articles.
- Concernant les ressources en Silicium, voir cet article http://fr.wikipedia.org/wiki/Silicium.
Donc même si on peut le trouver de façon plus ou moins pur, on n’est pas près
d’en manquer. A noter également que la pureté nécessaire pour faire des
cellules photovoltaïques est beaucoup moins importante que pour les
processeurs. La encore, de nombreux progrès sont possibles, par exemple
pourquoi ne pas utiliser le principe du four solaire (je dis bien le principe)
comme Odeillo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Four_solaire_d%27Odeillo.
- Concernant l’Aluminium. C’est un faux problème.
Actuellement, on l’utilise pour les cadres des modules car c’est léger et qu’il
est facile de faire des profilés en alu. Mais faut savoir qu’on peut faire des
installations « frameless » (sans cadre). De plus, rien n’interdit
d’utiliser d’autres matériaux.
- L’arbre est le meilleur capteur. Cela ne fait pas de
doute, mais on sait pas encore y brancher une prise. Il existe beaucoup de
recherche sur des verres dopés à la chlorophylle mais pour l’instant on est
encore loin d’un process industriel.
- Le stockage. J’en n’ai pas parlé car c’est un sujet à
part entier. Là encore, la recherche progresse à grand pas. Il existe des
dizaines de moyen de stocker l’énergie (batterie, hydrogène, volant d’inertie,
pompage/turbinage, gaz comprimé, …) avec dans chaque cas des avantages et des
inconvénients.
- La saleté sur les modules. C’est également une idée
reçue. En fait, on donne toujours comme inclinaison minimale au moins 10° de
pente pour un nettoyage « naturel ». Dans la pratique, tous les toits
en France sont au moins à 16°. Sauf bien sur les toitures plates sur
lesquelles, grâce à notre stupidité française, on met les modules à plat au
lien de les incliner. Sinon, faire un nettoyage annuel n’est franchement pas la
mer à boire. A noter qu’il existe des produits permettant un meilleur
auto-nettoyage mais je ne sais pas ce qu’ils valent (a priori, ils sont utilisés
sur les grands immeubles qui ont d’importantes surfaces vitrées).
Autre lien Internet :
- PVResources :
http://www.pvresources.com/Introduction.aspx