très bon article, merci.
il est intéressant de mentionner que le web tel qu’on le connaît, repose
sur essentiellement sur un protocole (applicatif ; HTTP). ce n ’est cependant
que la partie émergée de l’iceberg : d’autres protocoles
existent pour mettre en communication deux utilisateurs, comme gopher.
cela permet la création de réseaux atlernatifs au monde du web, bien
qu’utilisant la même architecture physique, et tout comme à la surface,
s’agglomèrent des utilisateurs autour de sites web, des communautés se
créent autour de ces protocoles et des services qu’ils fournissent.
certains d’entre eux (9P) permettent de réaliser des choses amusantes,
de façon complétement transparente pour l’utilisateur : utiliser un lecteur
audio situé sur une machine, pour lire un fichier situé sur une deuxième
machine, et faire sortir le son par une troisième machine. l’utilisateur
accède à un ordinateur virtuel, réparti sur plusieurs machines physiques.
à terme, ce genre de communication peut s’avérer utile, par exemple,
jouer à un jeu sur un « smartphone », en réalisant les calculs (affichage, etc.)
sur une machine distante. donc utiliser des outils portables modèstes,
uniquement chargés de demander à des machines communes et puissantes
d’effectuer le calcul.
les coûts de déploiement sont réduits, l’administration est centralisée,
donc simplifiée (les machines à administrer seront principalement les
serveurs de calculs), etc.
le « problème », c’est que les données peuvent être stockées sur les
serveurs de fessebouquetin, les calculs effectués chez grosgueule
et le résultat envoyé à l’utilisateur sur un terminal loué, utilisant le réseau
d’orange-seed ou d’apple-worm.