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Gaël 3 août 2012 11:13

Chère Monolecte,

Les féministes qui nous agacent, ce sont celles qui s’offusquent de l’emploi du titre « Mademoiselle » ; qui massacrent la langue française pour ajouter un « e » hideux à « auteur », quand l’individu ainsi désignée est une femme ; et qui font preuve d’une agressivité sans bornes ni distinction à l’égard de la gent masculine, dans un détestable esprit de revanche.

Veuillez me pardonner : ce que vous nous décrivez là (une relation de couple empreinte de respect, et exempte de toute domination de l’un sur l’autre), je ne peux l’apeler « féminisme ». C’est une relation de couple normale au XXIè siècle, et c’est celle que j’observe non seulement dans mon propre foyer, mais aussi partout autour de moi.

Deux craintes, seulement :

- Que le sentiment que vous avez d’avoir fait le bon choix ne vous porte à mépriser les femmes qui ont préféré, parce que leur famille, leur éducation ou leur inclination personnelle les y poussaient, à devenir des femmes au foyer. Ce fut le cas de ma mère - comme peut-être de la vôtre - et, malgré la dépendance matérielle dans laquelle cette situation la plaçait, elle a toujours vécu cette situation comme un équitable partage des rôles. Ce que je respecte.

- Que la crainte viscérale de la domination masculine ne vous pousse à rejeter l’aide et la protection de l’autre, quand vous en avez besoin et qu’il est prêt à vous l’apporter. En tant qu’homme, je n’ai éprouvé aucune honte à reprendre mes études quand la situation matérielle de ma compagne nous le permettait ; pas plus qu’elle ne s’est sentie diminuée quand la situation s’est inversée.

Bref, l’amour ne souffre pas la défiance.


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