@ Le chien qui danse
Nous voilà au noyau de notre désaccord, que vous formulez ainsi : « La pensée et la vie moderne tente de placer l’amour et son expression charnelle avant la réalité séxuée de ceux qui la vivent. »
En d’autres termes, vous pensez que l’amour entre deux individus justifie l’édification d’une fiction, c’est-à-dire d’une construction imaginaire consciente qui vise à escamoter les parties de la réalité qui ne plaisent pas à la pensée moderne, de sorte à considérer au même niveau les rapports hétérosexuel et homosexuel comme s’ils étaient réellement de même nature.
Pour ma part, je pense que la réalité est un paramètre important et qu’il ne faut pas l’occulter mais s’y plier, parce que si l’imaginaire humain est assez puissant pour fermer les yeux, il est dangereux de se priver de la vue car on risque de trébucher sur l’obstacle que l’on masque.