« Le son des cloches ne me gène pas, par contre le jour où du haut des minarets les hauts-parleurs me harcèleront 5 fois par jour »
@dix-neuf
Non, ça ne viendra pas, vous n’entendrez jamais en France l’appel du muezzin et vous ne risquerez pas d’être « subjugué » par la beauté des exhibitionnistes en burka, lesquelles ne tarderont pas à disparaître par le même enchantement qui les a fait surgir.
La dernière chance de l’islam en France eût été de prendre radicalement ses distances par rapport aux injonctions du wahhabisme, de marquer par là l’existence possible d’un islam « modéré » qui devînt comparable à la plupart de nos autres religions dont les « croyants » croient sans croire et tolèrent aussi bien le doute des agnostiques et des athées que les athées et les agnostiques tolèrent la croyance religieuse.
Mais il n’en aura pas été ainsi : l’UOIF, sous la bottes de ces Frères musulmans dont un Ramadan est le meilleur et le plus pernicieux exemple, aura préféré faire le jeu du wahhabisme saoudien qui la finance, trouvant des alliés jusque dans une extrême droite-gauche (on peut désormais confondre ces deux extrêmes) crétinisée par des idéologues genre Soral, gourou préféré, comme on peut le voir aisément, des minus habens qui pourrissent AgoraVox.
Le wahhabisme a produit ce que nous avons pu voir en Tunisie et en Egypte, ce que nous venons de voir au Mali. Les politiques occidentaux paraissent avoir enfin compris le danger, et contrairement à ce qu’on pouvait craindre il y a encore un an, il y a peu d’apparence que les multitudes égyptiennes tolèrent longtemps encore la tyrannie religieuse des Frères, laquelle va devoir se renforcer et durcir, jusqu’à générer des massacres. Le collapsus économique de toute l’Afrique du nord islamisée n’est plus très loin. Les populations analphabètes qui misaient sur un miracle pour redresser leur situation désastreuse comprendront vite qu’en appelant Allah, on obtient invariablement le petit message bien connu : « il n’y a pas d’abonné au numéro que vous avez composé ». Pour l’islam politique, c’est donc foutu à brève échéance. Les plus deshérités qu’on voudrait renvoyer aux conditions de vie du VIIe siècle, mais qui sont déjà dans l’addiction au téléphone portable et ne pourraient plus vivre sans l’Internet sentiront rapidement le ridicule absolu d’une posture masochiste qui ne pourra qu’accentuer l’ostracisme dont ils souffrent déjà. Ils seront vite dessaoulés.
L’islam est à l’agonie. Il n’est pas encore tout à fait mort, comme nos autres religions. Il râle, mais la rigidité cadavérique n’est plus très loin. Dans ses derniers instants, il alourdit considérablement son passif. Cela le rendra encore plus odieux dans l’avenir, aux yeux des consciences éclairées qui se pencheront sur l’histoire, que le christianisme des guerres de religion et de l’Inquisition espagnole.