Bonjour Tom19
L’auteur
de cet article, Serge Uleski, a aussi, trois jours plus tard, déposé en la
commentant une vidéo sur Agoravox TV : Médiapart ou quand le journalisme
s’effondre.
J’ai
déposé en commentaire mon point de vue sur les démissions successives des plus
récents gouvernements face à la dangerosité islamique. Et aussi sur la volonté
de la plupart des « grands » journalistes de ne pas traiter le
problème. Je ne vais pas répéter ici.
Je veux seulement répondre à votre généreux conseil : "La lecture des
textes religieux vous fera de l’occupation".
Il
se trouve que, comme vous, j’ai lu les textes sacralisés par les trois
monothéismes. Et même deux fois le Coran dans son intégralité, contre seulement
une fois l’Ancien Testament mais, comme tout le monde, je bénéficie de la
caractéristique intéressante de ces textes : ils ont été décomposés en versets
numérotés, ce qui permet à chacun d’aller vérifier rapidement l’exactitude de
ces versets lorsqu’ils sont rapportés.
Dans
une controverse, plutôt que de considérer que celui qui expose un point de vue
différent du sien est un ignorant, il est préférable de lui opposer des
arguments fondés.
Je
peux résumer ainsi mon point de vue : il est stupide, et carrément
irresponsable quand c’est l’attitude des gouvernants d’un pays, de définir de manière indifférenciée les relations à
avoir avec les religions. C’est selon moi une détestable déformation de la
laïcité républicaine que de considérer qu’elle impose de voir de la même
manière, d’une part un prophète, Jésus de Nazareth, qui a donné sa propre vie
pour répandre un message de paix et d’amour universel, d’autre part un
prophète, Mohamed, dont la vie personnelle fut un contre-exemple en humanité et
qui a appelé à la guerre « sainte » jusqu’à la totale soumission du
monde à celui qu’il présente comme « le seul vrai Dieu Allah ».
Des
siècles, voire des millénaires après les messages des différents fondateurs de
religion, une société qui veut organiser la paix, la non-violence, le bien vivre ensemble de ses membres se doit d’amener les responsables contemporains des religions
à prononcer très publiquement et très clairement le ferme rejet au moins des prescriptions les plus manifestement criminogènes
contenues dans les textes pour eux sacrés, et jusque là justifiées par leurs
institutions propres.