Ce que je regrette le plus, c’est l’anéantissement des amérindiens.
Outre les millions de morts, c’est aussi leur mémoire qui a disparue.
Là il ne s’agit pas du même « devoir de mémoire » que ce que l’on sous-entend habituellement.
Leur organisation sociale, leur rites, leur philosophie, croyances, art de vivre, leur rapport à la vie, la nature et l’univers, tout cela, il ne nous en reste presque rien. C’est une catastrophe pour l’humanité, qui s’est amputée d’elle-même.