« Hier, l’artiste est venue faire l’éloge du travail au noir, jugé »indispensable« pour faire tourner notre économie de misère. Les Français n’acceptant plus de faire les »sales« ou »petits« boulots, il serait donc utile et nécessaire de disposer d’un réservoir de main-d’oeuvre apte à les assumer. C’est la version »chair à canon« de nos militaires bien intentionnés de la fin du XIXe siècle, qui prévoyaient déjà les tristes moments que nous allions devoir passer devant les Allemands. Version »économie nouvelle« ou »économie équitable« , ça donne : chair à serpillières, truelles et torchons. »
Je n’ai pas entendu la même chose que vous, alors ! Il ne me semble pas qu’elle ait fait l’éloge du travail au noir mais plutôt sous-entendu que si le gouvernement s’intéressait un peu plus à ces patrons verreux qui profitent de ces immigrés clandestins, peut-être que l’immigration deviendrait moins problématique, pour autant qu’il y ait un problème avec l’immigration. Dire que les Français ne veulent plus se salir les mains dans des métiers difficiles n’est pas scandaleux. Regardez dans le BTP le nombre de salariés immigrés ou issus de l’immigration et on se rendra vite compte de la véracité de ces propos !