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averoes 7 mars 2013 19:49

Bonsoir.

« Si quelque chose subsiste, c’est une entité, appelons-là âme ou pensée, qui peut se passer du support corporel censé l’abriter ou la générer ou enfin participer à sa genèse. » […]

« s’il y a une science contemporaine qui nous permet d’y voir un peu plus loin, c’est la physique avec ses trois branches, entropique, cosmologique, quantique. Sans oublier les neurosciences mais qui sans doute ne seront pas décisives. »

Si l’auteur de ce billet évoque la physique avec ses trois branches (entropique, cosmologique, quantique) pour étudier le problème de ce qui passe après la mort, c’est qu’il entend placer le débat sur un terrain purement scientifique en envisagent l’analyse de la question à l’aune des outils de la physique moderne. Avons-nous oublié que l’objet véritable de toute science exacte digne de ce nom est l’observable, le quantifiable ? Mais qu’a-t-elle de scientifique cette question de la continuité ontologique après la mort ? Depuis quand le concept de « l’âme » est un concept scientifique ? Tout au plus, il s’agit d’un concept philosophique dont l’acception religieuse ne fait pas l’unanimité des philosophes. D’aucuns d’ailleurs, tel un Feuerbach, lui opposent un nihilisme catégorique.

Sans aller jusqu’à accorder une confiance aveugle à Wikipédia, et toute chose égale par ailleurs, voici quelques définitions qui peuvent jouir d’un certain consensus :

« L’expression science exacte regroupe dans un même ensemble les sciences de la nature (chimie, physique, sciences de la vie...) et les sciences formelles (mathématiques, informatique théorique, physique théorique...). Outre cette définition par extension, généralement jugée conventionnelle et discutable, il existe également une définition par compréhension par laquelle l’expression science exacte s’appliquerait aux sciences pour lesquelles la notion de vérité, d’exactitude, ne pose apparemment pas trop de problèmes, car d’une part les notions de base sont bien définies et universelles (partagées par tous les chercheurs du domaine), et d’autre part parce que les « énoncés/affirmations/théorèmes/principes » de base sont aisément « vérifiables » (via des expériences reproductibles à l’identique ou via une preuve mathématique, etc.). »

Ainsi, n’est-il pas temps de rendre à César ce qui lui appartient ? Qu’il faille opposer le grief  au ton péremptoire qu’adopte M. Onfray dans son assertion qu’il n’y a rien après la mort, cela peut se concevoir. Mais au moins, lui n’a pas eu la prétention de présenter sa thèse comme une vérité scientifique.


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