Si nous en étions resté aux règles qui ont prévalu pendant les trois décennies de l’après-guerre (celle de 39-45), la dette publique en France serait aujourd’hui de l’ordre de 20 % du PIB au lieu de dépasser les 90 %.
Ce qui est absolument faux. L’ Etat ne pouvait emprunter que très peu d’argent ( 3 milliards de francs je crois ) auprès de la Banque de France à un taux nul ou très faible. Passée cette limite, la BDF prêtait au taux usuel du marché.
Ce n’est pas le caractère privé ou publique de la banque émettrice qui a creusé la dette, mais le déséquilibre budgétaire constant durant les trente dernières années. Les dettes se sont accumulées et avec elles les intérêts.