Il y a beaucoup de chose que j’ignore en terme de sécurité alimentaire, d’utilisation de cellules souches ... et des nombreux procédés dont on parle en ce moment.
Mais j’avoue faire un « grand écart intellectuel » que ce « steak ».
En effet, je suis complément opposé à tout ce qui est « ogm » par les dangers que peut produire une manipulation d’un patrimoine génétique qui transforme potentiellement du « plomb en or » (ou l’inverse).
Cependant, et ce n’est que mon avis (pas ferme et pas définitif), je pense qu’on ne procède pas du même paradigme sur les ogm et les cellules souches.
Dans le premier cas, on se sert d’un modèle (bon ou mauvais) qu’on recopie en le modifiant en utilisant des procédés de reproduction naturels ou artificiels : quelque soit la méthode l’objet recopié n’est plus semblable à l’original, donc potentiellement il existe un risque que le comportement de ce nouvel objet diffère de l’original.
Dans le deuxième cas, on se sert d’un modèle (bon ou mauvais) qu’on recopie SANS le modifier en utilisant des procédés de reproduction quasiment que artificiels : l’objet recopié est strictement semblable à l’original. Bien sûr, le steak produit est un assemblage de plusieurs petits objets ; le steak n’a pas été cloné tout entier d’un seul tenant, nous sommes d’accord.
SI ET SEULEMENT SI, le modèle est BON, on peut considéré que l’objet créé devrait être bon.
Qui plus est, s’arque-bouter a priori (je ne dis pas qu’il ne faut pas de méfiance et d’autres analyses hein) reviendrait à penser que l’utilisation de cellules souches pour reconstituer un muscle cardiaque ne doit pas se faire.
Si on utilise des cellules souches en médecine s’est justement pour éviter les phénomènes de rejet.
Je ne peut pas affirmer que cette technique est exempte de danger (prélèvements initiaux sains ? ; objet reconstitué à partir de plusieurs petits objets devant certainement multiplier plus de types de cellules souches muscles et/ou graisses pour rendre compte de l’apport complet), mais on ne peut pas la comparer aux ogm ce qui serait un défaut de compréhension majeur et surtout un argument de dénigrement sur lequel on devrait faire face.