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eric 8 août 2013 10:21

« C’est l’EN qui est responsable a 90%

A qui fera-t-on croire qu’il était plus facile d’alphabétiser les petits bretons au 19 eme ou les enfants des primo arrivant dans les années 60 que les troisièmes générations de migrant ou les gosses de français dont les parent sont a 80% au niveau bac ?

Du reste, cela transparait dans les rapports internes.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-rapport-obin-courageux-mais-peu-15843

Tout y est. C’est l’institution gérée par les syndicats qui est la principale cause des problèmes.

Les syndicats se sont toujours opposes pour des raisons idéologiques a traiter les problèmes.
La logique corporatiste fait que dans les zones difficiles, l’ancienneté moyenne des profs est de 2 ans. On envoie les débutants au casse pipe, ou les sudistes qui ont besoin de points pour déménager, et la récompense est de ne plus avoir a s’occuper de pauvres.
Ils ont toujours été hostiles a ce que l’on paye mieux les volontaires, a ce que l’on envoie d’office les meilleurs la ou il y a le plus de problèmes.Être »bien note« est un passeport pour les lycées chic des centre ville. La ou il y a la moins de besoins...

Un des meilleurs exemple est la carte scolaire. On veut »obliger les gosses de riches a apprendre avec les gosses de pauvres« . Il est clair que c’est un objectif idéologique et pas pédagogique. Cela revient a dire ( et c’est vrai) que le niveau d’une école dépend plus de celui des élèves que de celui des profs, ce qui est en soi un constat d’échec. La priorité devrait être des classes ou écoles de niveau avec de plus gros moyens pour les cas a problème. L’article et les commentaires parlent des quelques élèves lourds qui pourrissent la vie.
Ce sont bien les syndicats qui exigent un traitement égalitaire. Pour les enfants des autres. Ce sont les profs qui truandent le plus la carte scolaire, et surtout, il fuient devant les écoles pour pauvres.
Il y a 800 postes a pourvoir, mais le vrai problème, c’est que beaucoup de ceux qui sont pourvus, le sont par ceux qui n’ont pas pu faire autrement. Pas toujours la crème.

Or, on sait pourtant que l’on peut souvent tirer d’affaire, même des cas difficiles. L’armée, avec l’école des mousses y parvient et sans IUFM.

Mieux, les RESF, nous expliquent que les enfants de réfugiés afghan ou rom au bout de 6 mois d’école sont tellement intégrés au système français que ce serait un péché de les renvoyer chez eux, mais que ceux qu’ils traitent implicitement de »racailles", et qui sont français de chez français dans beaucoup de cas, leur pourrissent tellement la vie que c’est a les décourager d’être profs. Or les parents de ces gamins sont reste a l’école comme aucune autre génération avant eux.

Dernier indice, le prive n’a pas la même somme de problème, et ce n’est pas uniquement une question de recrutement des élèves ou des profs.

C’est d’autant plus révoltant que souvent, il suffit de pas grand chose. Dans les destins de SI Omar, Anelka, et Djamel Debouze, il parait qu’il y a eu deux profs remarquables a Trappes.

L’état de notre école institution est celui de nos gauches institutionnelles. La classe moyenne lettrée qui méprisent encore plus les pauvres qu’elle n’envie les riches.


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