Autre problème : la boboïfication des centre-ville ne se fait pas au profit des petits commerçant traditionnels, mais des Carrefour City et des Monop qui prolifèrent. Seule la clientèle bourgeoise traditionnelle assure encore la survivance des bouchers, des poissonniers ou des cours des halles traditionnels, devenus trop chers pour les classes populaires et trop dispersés pour les bobos qui préfèrent passer leur temps libre aux terrasses des cafés branchés. Bref, le modèle traditionnel disparaît et nous sommes menacés par une situation à la britannique où les commerces traditionnels ont quasiment tous mis la clé sous la porte au profit d’enseignes comme Sainsbury.