Dans 20 ans, la France connaitra un retournement démographique.
Une population qui baisse ne laisse que peu de doute sur l’avenir des prix de l’immobilier... les biens seront dévalués, les moins qualitatifs ne vaudront même plus rien du tout car plus personne n’en voudra.
La question est donc : que vont faire les prix pour les 20 années à venir, avant d’arriver à ce retournement :
- continuer à flamber comme ils l’ont fait ces 15 dernières années (les hausses des décennies précédentes, c’était de la rigolade à coté... alors que les fondamentaux -croissance de la population et construction de logement- n’ont pas changé). Pour ça, il faudrait que les acheteurs aient les moyens de payer plus cher... soit par une baisse des taux supplémentaire (moins que « presque zéro », ça parait impossible), soit par une amélioration significative de la situation économique des ménages (franchement, qui y croit encore ?)
- stagner, en euros constant ou courants : revenus qui stagnent, taux stables, « engouement » pour l’achat immobilier maintenu...
- corriger les excès de ces 15 dernières années et revenir à un niveau « historiquement normal comparé aux revenus des ménages » , c’est à dire minimum 50% de baisse par rapport aux prix de 2012. Scénario fort possible si un seul des 3 critères suivants se vérifie : baisse des revenus des ménages, hausse des taux, baisse de l’engouement pour l’achat immobilier en raison des risques de moins-values (fini les plus-values mirobolantes en quelques années)
La vérité sera probablement à mi-chemin entre les 2 dernières options, avec bien sur des écarts croissants selon la localisation des biens. N’oubliez jamais les 3 règles d’or pour un achat immobilier réussi :
règle numéro 1 : l’emplacement
règle n° 2 l’emplacement et règle n° 3 : l’emplacement