Je peine à comprendre les réactions parfois violentes contre cet article
a) C’est un exposé neutre des faits sur la question d’une intervention internationale en Syrie. Je n’y lit aucune incitation à une intervention, mais si le champs de discussion est relativement étroit et ne donne pas un contexte suffisant
b) La plupart des réactions font état d’un soutien à Assad plutôt que de laisser la place libre aux jihadistes et autres islamistes. En gros choisir, c’est mon commentaire, entre un salaud connu plutôt que des salauds qui pourraient s’avérer pires.
La vraie question, en ce qui me concerne est différente : quelle est la meilleure option pour le peuple syrien ?
On peut s’inspirer des exemples irakiens et afghans, ce qui n’incite pas à l’optimisme et se demander par exemple :
- l’Irak irait-il mieux avec Saddam (qui a gazé plusieurs villages et provoqué une guerre meurtrière contre l’Iran) ou sans (et les milliers de morts depuis la « libération ») ?
- la Révolution Français avec sa terreur puis la mise à feu et à sang de l’Europe sous Napoléon était-elle une bonne chose ? La réponse est claire maintenant, mais l’était-elle en 1793 ?
Mon opinion est que les bombardements sont juste inutiles mais que la pression sur le régime d’Assad doit s’intensifier en l’isolant complètement diplomatiquement si les attaques au gaz sont confirmées. D’autre part il faut une distinction claire entre les mouvements d’opposition que l’on estime légitime et ceux que l’on proscrits. Et les aider en conséquences Toutes contraventions de leur part des règles de base qui régissent les conflits doivent être jugée à pied d’égalité avec celles du gouvernement syrien.
Mais là j’ai naïvement quitté le domaine de la Real Politik...