Un ancien disait : « On crie toujours au loup oubliant le coucou qui s’installe au nid ».
Pendant que la verve supérieure joue le rôle de Merlin l’Hypnotiseur, nous gavant de crainte et de haine, pendant que les Yennes hurlent aux écrans de fumée qu’ils nourrissent de leur souffle fétide, la bète immonde est aux aguets, rampe et progresse peu à peu.
Et nous repus de fiel et de rancoeur, assoupis dans cette factice torpeur ne sentons pas la peste brune que les rats injectent dans notre monde assombri.
Le mal n’est pas d’orient mais dans nos veines, nos avenues et entreprend nos places, imperceptiblement il relève son drapeau maculé du sang qui le couve.
Le mal n’est pas celui exposé, énoncé, rebattu il est dans nos murs de Varsovie à Vienne, d’Anvers à Rome, il nous veut blancs, il nous veut blonds, il nous veut azurs aux yeux, le mal est ce drapeau dans la brise du soir qui nous caresse, frappé de sa svatika.