Vous aimez reproduire sans fin les mêmes louanges de ce régime moribond ?
Je dois au peuple cubain de redire ce qu’ils vivent tous les jours.
Les merveilles de l’éducation et de la santé ont en effet longtemps été de vraies réussites, mais ce n’est plus du tout le cas.
Pour mettre un terme à la fuite des enseignants (à Cuba comme ailleurs, ce sont toujours les plus diplômés qui quittent le pays) le gouvernement a eu la prodigieuse idée de compliquer toute sortie du pays aux enseignants candidats à l’exil. Ainsi, ils devaient subir 5 ans de purgatoire minimum (et plus si le fonctionnaire voulait faire du zèle) après leur démission de l’éducation nationale...
Le résultat a été rapide : tous les étudiants dotés d’un peu de matière grise se sont détournés de cette carrière et maintenant il y a un cursus « accéléré » pour devenir instituteur. Les « maestros » et « maestras » issus de cette filière sont de plus en plus nuls, leurs fautes d’orthographe révoltent les parents, leurs absences fréquentes font encore baisser la qualité de l’enseignement.
Bientôt nous allons arriver à la deuxième génération d’enseignants au rabais, c’est à dire ceux qui auront eux-mêmes suivi les cours de ces instits dévalués.
Pour vous faire une idée du niveau du niveau d’orthographe des cubains, allez dans les innombrables forums de discussion que les exilés fréquentent en masse, plus ils sont partis récemment, moins ils savent écrire.
Pour la santé, on peut aussi en faire des bouquins, mais dans ce secteur la corruption est quasi systématique (détournement des ressources par la direction des institutions) et le niveau des soins ne cesse de baisser. Dans les hôpitaux de La Havane, il y a une phrase qu’on entend très souvent « el equipo esta roto » ce qui signifie que pour l’examen qu’on vous a prescrit il faut payer (en devises) pour que l’opérateur fasse fonctionner son appareil.
j’étais pas loin quand c’est arrivé et j’en ai entendu parler dans les jours qui ont suivi. C’est révélateur d’une accumulation d’erreurs telle que seul un système ne fonctionnant pas peut en produire.
Sur la mortalité infantile, c’est vrai, je ne crois pas que les statistiques soient trafiquées, en revanche c’est à peu près la seule obsession des médecins cubains : tout faire pour que ce chiffre n’augmente pas, même si cela doit se traduire par une baisse du service auprès des autres catégories de patients.