Merci Fergus pour cet aspect de la Grande Guerre qui a le grand mérite d’en reparler.
Dans le respect dû aux morts, aux familles et au devoir de mémoire, mes pensées vont à Louis Pergaud dont on ne retrouva rien (mais qui nous laissa une correspondance de guerre).
S’il est utile d’évoquer aussi ces villages aujourd’hui désertés où le nombre de morts inscrits sur le monument dépasse depuis longtemps le chiffre des habitants, je tiens à citer encore Ludovic Dauga, un poilu de ma commune (elle, démographiquement dynamique) qui en réchappa mais dont les cendres, conformément à ses dernières volontés, retournèrent sur un champ de bataille (la Somme, je crois).
C’est aussi l’occasion pour moi de demander à Morvandiau de proposer à nouveau son sujet, qui ne passa pas le barrage des rédacteurs, et pourtant si empreint d’humanité, si émouvant sur ces lettres entre un soldat et son amoureuse. Ce serait dommage de s’en passer...
Maintenant, pour le Goncourt, j’ai un écho pour le moins plus nuancé à propos du contenu spécifique, du style télégraphique sinon incorrect... d’autant plus que le lecteur compare avec Genevoix et qu’il n’en est qu’au début...