Mai nom d’une pipe,mille sabords, ici sur AV, comme ailleurs dans ce beau pays qu’est a France - et je pèse mes mots - où l’art de vivre nous, vous, est envié par bien des nations, où la mosaïque de ses régions fait d’elle une somme de variétés à nulle autre pareille, donc dans ce pays, le peuple n’est décidément jamais content.
Mais où donc avez-vous entendu, mardi, dans les paroles de son Président que le pays allait « supprimer » les allocations familiales ? Il n’a cessé en effet de marteler sans cesse que les Services Sociaux français uniques en leur genre et leur efficacité, ne seront jamais touchés. Il a même indiqué comment seront compensées au terme 2017, la suppression de ses charges pour les entreprises et indépendants. II a même dit à sa manière le « donnant donnant » qu’en 2007 Ségolène Royal (que bon nombre d’entre vous raillent encore aujourd’hui) avait évoqué.
Il a dit et répété également que des réformes structurelles du pays allaient être (enfin) entamées (on murmure déjà la suppression de plusieurs départements et le passage des régions de 22 à 17) donc des suppressions de tout un tas de conseils inutiles et de fonctionnaires de trop. Et j’en passe...
Ceux qui me lisent ici, qu’ils m’apprécient ou pas, savent ou ont compris que mon (vieux) cœur a toujours battu pour l’équité, donc à gauche. Je ne dis pas l’égalité (car celle-ci n’existera jamais) mais l’équité. Donc je crois pouvoir être en mesure de vous dire poliment et pourquoi pas fraternellement, que le discours de cet homme que l’on n’a cessé de qualifier (moi-même l’ai fait) de mollesse a été, mardi soir, celui d’un homme lucide.