Bonjour Ariane, je suis globalement d’accord avec votre lutte, moi je suis plutôt inspiré par Michéa..
Le soutien à Mélenchon -qui m’a semblé salvateur jusqu’au moment ou il a perdu les pédales aux législatives,« Front contre Front »- pose problème. On vient de le vérifier, entre autre, par l’ allégeance de Mélluch à la presse bourgeoise dans l’affaire Dieudonné (’PS Sioniste embourgeoisé c’est ça). Dans les élections partielles on a vu le FN engranger le vote populaire...par défaut.
Pour le fond politique, et des stratégies, ne jamais perdre de vue qu’il s’agit de citoyens électeurs à considérer d’abord et non pas des électorats et des partis.
Par conséquent faire s’affronter ceux qui sont des déshérités ( ou abandonnés), dans l’électorat des deux fronts, n’était pas judicieux. On se trompe d’adversaire. C’est la bourgeoisie qui reste le problème et qui fait le jeu. Les états majors sont faits pour évoluer ou disparaîtres. Ne pas leur donner trop d’importance car les clivages doivent êtres remis en cause compte tenu des rapports de classes installées sur la nouvelle donne sociologique actuelle. Réexaminer, le terreau social, les gens qui souffrent réellement du capital, européen et mondialisé.
C’est difficile à bâtir mais toujours faisable par la spontanéïté de la révolte (voir la Tunisie) proposant alors de nouveaux acteurs syndicaux, politiques, économiques.
Il n’y a pas d’autre issue considérant le manque d’affection pour les partis de gauche qui devraient voir les problèmes. Y compris des effets pervers de la mixité, installée inlassablement de façon non concertée créant une nouvelle classe pauvre au seul profit de la mise en concurrence des salariés entre eux. Sauf à rester inaudible face à un PS qui une fois de plus a trahi Jaurès et sa base et amuse la galerie avec le mariage gay. Prouvant que ce n’était pas seulement Sarkozy qui était le seul problème ( car trop symbolique). C’est un problème de système, il n’y a pas d’autres mots. Difficile. Très difficile.