S’agissant de l’argument du cri de la carotte, aussi amusant soit-il (hum.), je suis toujours étonnée de me retrouver face à autant de mauvaise foi. Peut-être que pour vous, l’herbe a le même degré de conscience qu’une vache. Mais j’imagine que, comme la plupart des gens, vous reconnaissez aisément que votre chien/chat se différencie largement d’un radis. Alors pourquoi aller immédiatement dans les extrêmes et nier ce que, au-delà de la niaiserie, la science démontre depuis bien longtemps : les animaux souffrent et ont un intérêt à vivre. Qui n’est pas moins légitime que le nôtre.