Mais quel fatras de contre-vérités & divagations molles !
➀ « Les paroles critiquant les revendications des
homosexuels, une fois la loi reconnue, seront
susceptibles de poursuites.
Elle aura force de loi pour tous les Etats de l’Union. »
Par ailleurs, il est suggéré que les discours d’incitation à la haine puissent faire l’objet de dispositions législatives, pas ceux qui critiquent les revendications des homosexuels (« la Commission devrait proposer une refonte de la décision-cadre du Conseil sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal, en y incluant d’autres formes de crimes de haine et d’incitation à la haine, y compris pour des motifs liés à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre »).
➁ « En relativisant l’identité sexuelle biologique,
l’orientation sexuelle devient la référence prioritaire
plutôt que celle du stéréotype homme/femme.
Pour les associations LGBT, l’identité sexuelle
traditionnelle n’est qu’une construction sociale.
Elles veulent donner plus d’importance aux autres
différences. »
Rien de ce baratin ne se retrouve dans le texte adopté par le parlement…
➂ « Certes, il faut protéger les minorités, mais
l’homophobie, est-elle vraiment si étendue ?
Où voyez-vous des personnes discriminées à cause de
leur sexualité ? »
Eh bien
ici par exemple (il suffit de se donner la peine de chercher 5 minutes…).
EXTRAIT (cela concerne une
enquête conduite par l’
Agence des Droits Fondamentaux sur 93 000 personnes LGBT de l’UE et de la Croatie en 2012) :
«
• Près de la moitié des répondants (47 %) ont
déclaré avoir eu le sentiment d’être
personnellement victimes de discrimination ou de
harcèlement fondés sur l’orientation sexuelle au
cours de l’année précédant l’enquête.
• Plus de 80 % des répondants dans les
différents États membres de l’UE se souviennent
de commentaires négatifs ou d’intimidations à
l’égard de jeunes LGBT à l’école.
• Deux tiers des répondants (67 %) ont déclaré
avoir souvent ou toujours caché ou dissimulé leur
appartenance à la communauté des personnes LGBT
pendant leur scolarité, avant l’âge de 18 ans.
• Un répondant sur cinq ayant travaillé et/ou
recherché un emploi au cours des douze mois
précédant l’enquête, a ressenti de la
discrimination dans ces situations au cours de
cette période.
Ce pourcentage passe à un répondant sur trois
chez les personnes transgenres.
• Parmi les répondants ayant fréquenté un
café, un restaurant, un bar ou un night-club au
cours de l’année précédant l’enquête, une
personne sur cinq (18 %) a eu le sentiment d’avoir
été personnellement victime de discrimination
dans ce lieu au cours de l’année écoulée en
raison de son appartenance à la communauté LGBT.
• Un quart de l’ensemble des répondants à
l’enquête de l’UE sur les personnes LGBT (26 %)
ont été victimes d’agression ou de menaces avec
violence au cours des cinq années précédentes.
• Environ trois répondants transgenres sur dix
ont déclaré avoir été victimes de violence ou
de menaces avec violence à plus de trois reprises
au cours de l’année précédant l’enquête.
• La majorité des répondants ayant été
victimes de violence (59 %) au cours de l’année
écoulée ont déclaré que la dernière agression
ou menace de violence étaient entièrement ou
partiellement dues au fait qu’ils étaient perçus
comme des personnes LGBT.
• Moins d’un répondant sur cinq (17 %) a signalé
à la police le dernier incident de violence
motivée par la haine dont il a été victime.
Environ 66 % des répondants ont peur de tenir la
main de leur partenaire du même sexe en public.
Chez les répondants gays et bisexuels de sexe
masculin, ce pourcentage passe respectivement à
74 % et 78 %.
• Plus de quatre cinquièmes des répondants ont
déclaré que les plaisanteries à propos des
personnes LGBT étaient courantes au quotidien.
• Près de la moitié des répondants estiment que
les politiciens dans leur pays de résidence
tiennent régulièrement des propos insultants à
propos des personnes LGBT.
»