Ma conclusion :
Les libéraux s’enthousiasmeront de cette monnaie, sans la contrainte étatique. Mais sur le fond, ces monnaies virtuelles posent des problèmes qui justifient d’y prendre garde. C’est un flux monétaire sur lequel l’Etat a moins de maîtrise, ce qui peut faciliter la désertion fiscale des entreprises qui les utilisent. Il correspond parfaitement aux objectifs de ceux que se sont fixés comme objectif la liquéfaction des états.
Mais surtout, la monnaie est un pilier des sociétés modernes, à la fois unité nécessaire à l’échange, mais aussi unité de compte qui permet l’épargne ou le prêt. En cela, il est difficile de ne pas comprendre qu’il s’agit d’un service public, qui relève éminemment de l’Etat (le peuple) pour garantir la valeur de cette monnaie. Confier cela au marché aboutit précisément à des errements, notamment sur la valeur de cette monnaie de singe. A savoir une variation totalement erratique de sa valeur, qui peut faire du mal aux citoyens.
Qui profite de la création de ces monnaies virtuelles ? Les unités créées ne sont pas gagées sur du ’solide’. Du coup, il faut reconnaître que quelqu’un profite de la création ex nihilo de ces monnaies et l’absence de régulation en ce domaine pose un sérieux problème dans le temps. C’est l’Etat qui doit gérer la monnaie et pas un ’anonyme’ ou des banques privées à moins de vouloir travailler à l’oeil.
Néanmoins je reconnais que la situation actuelle encourage certains à se tourner vers d’autres solutions. Attention cependant à ne pas tomber dans le piège tendu par les requins qui nous dévorent actuellement. La privatisation de la monnaie est la fin des états souverains et la fin de toutes idées de répartitions équitables des richesses.
A vous de voir !