Avant d’aborder la question de l’homosexualité il faut se placer selon le bon angle, ce qui signifie qu’il ne faut pas plaquer sur la réalité des idées préconçues, et essayer de comprendre. Les propos outranciers sur les homosexuels procèdent de ce travers, mais le terme « homophobie » aussi dérive d’une lecture biaisée des choses.
On ne sait en effet pas très bien ce que cela signifie : peur, sous-entendue irrationelle, des homosexuels, ou de l’homosexualité ? Tout regard critique sur la banalisation de l’homosexualité, sur les revendications homosexuelles, sur les agissement de la communauté qui se qualifie elle-même « LGBT » relève-t-il forcément de cette peur irrationelle ? On voit donc qu’en installant le débat sur le thème de l’homophobie, il y a un désir manifeste de rabaisser tout contradicteur en l’excluant du champ de la raison. Autant dire qu’on annonce d’avance qu’on a forcément raison face à l’autre.
Je commenterai peut-être le reste de l’article plus tard, si j’ai le temps.