L’histoire, c’est compliqué.
La règle assez générale dans le monde et l’histoire en matière sociétale, est en gros la suivante.
A peu prêt partout, il y eu :
Une forme ou une autre d’esclavage. (peut être pas chez certains chasseurs cueilleurs, mais on ne sait pas trop, le nomadisme est esclavagisocompatible, voirs les Touaregs...).
Une élimination eugénique a la naissance des nouveaux nés non « conformes », les tordus, bancales, les roux, éventuellement les filles surnuméraires...
Une élimination plus ou moins discrète des vieillards en mauvais état.
Des formes variées de polygamie, limitées par le fait que celle-ci est toujours un sport de riche.
Des statuts différentiés de l’homosexualité et du transexualisme. En général, un certaines tolérances a nouveau pour les riches, une assez sévère répression théorique pour l’homosexualité visible pour les autres, notamment dans de nombreux cas, pour les passifs (Rome, Islam), ou une spécialisation professionnelle ou sociale destinée a les contingenter, a les situer dans un certain ordre social ( Mali avec les musiciens transsexuels, certaines sociétés précolombiennes avec les berdaches...).
Des statuts de la femme la situant entre la propriété privée et la marchandise.
Il y a une forte cohérence dans ces visions du monde.
Tous cela très lié a un sentiment très fort d’une l’inégalité justifiée entre les êtres humains.
Au final, a peu prêt toutes les sociétés « premières » comme on dit aujourd’hui, se donnent des noms qui signifie dans leur langue en gros « êtres humains ». Ceci ravalant tous les autres a une sorte d’animalité.
Bref, une élimination ou une gestion au plus fin de tous ce qui fait désordre...
Des sociétés fondées sur des principes résolument écologiques. La loi du plus fort, la sélection naturelle, le struggle for life et la préservation de la bio diversité.... Un rêve EELV quoi !
De façon amusante, remarquons que cela ressemble tout a fait aux logiques qui régissent les meutes de loups.
Il a fallu une quarantaine de milliers d’année pour les transformer en chiens, sociables avec l’homme, capable de digérer l’amidon et connaissant un certain développement cérébral.
Dans ce contexte, la seule civilisation judeo chrétienne échappe, dans ses principes, sinon toujours dans ses pratiques, a cette sorte de norme générale. Quels qu’aient pu être ses dérapages ponctuels, elle a toujours été dans le principes, contre l’esclavage, contre la polygamie, l’euthanasie, l’eugénisme, pour la pauvreté et la faiblesse comme idéal ou comme impératif de solidarité, pour les devoirs de chacun, en particulier envers les plus faibles plus que les droits de certains, contre l’idée d’une inégalité entre les hommes etc...
C’est sans doute aussi pour cela qu’elle fut la seule a se chercher désespérément et sans grand succès en fin de compte, des justifications a l’esclavage....Il y a bien sur une grande perversion a le lui reprocher.
Pour tous les autres, c’était une évidence !
Et si, cela fait une grande différence.
Bref, elle a fait de l’homme un chien pour l’homme, au lieu d’un loup. Cela n’exclue pas les morsures mais facilite la cohabitation quand même. De façon très symbolique, les progressistes ont une très mauvaises image des chiens, recourant souvent a ce terme pour qualifier leurs adversaires...
Dans ce contexte, on ne peut que saluer les efforts répétés des dits progressistes, pour nous sortir de cet « exceptionalisme » et nous ramener au lot commun. Ainsi, ils mettront fin aux insupportables prétentions occidentales a ne pas être comme les autres.
GPA, euthanasie, avortements sélectifs, choix des donneurs, PACS et allocations pour financer les femmes qui « ont librement choisit le divorce » pour permettre a leur ex conjoint de re convoler avec une plus jeune (polygamie étalée dans le temps surtout aux bénéfices des hommes et bien sur, présenté comme une libération féminine et un « progrès pour l’égalité », et c’est important...), droits de groupes abstraits, lutte contre la richesse plus que contre la pauvreté.
Et l’esclavage dans tous cela ? Je ne sais pas quelle forme et quel nom cela prendra. Peut être des individus entièrement dépendant de l’État, mais en tous cas, sa réintroduction progressive est bien dans ces logiques de retour au « naturel ». Il est non moins logique que cela nous soit toujours présenté comme des combats au nom de l’égalité, comme pour les femmes.
Les propos de Tocqueville rappellent étrangement le contenu des manuels de l’école publique a l’époque de la troisième république sur les Canaques. Ils placent ceux-ci quasiment au rang de l’animal. Ils nous rappellent que tout homme est tributaire de son époque. Le 19eme est le siècle ou tout progressiste se doit de dénoncer l’obscurantisme des sauvages et de prôner leur acculturation parce que cela fait partie d’un combat plus large contre la religion chez lui. Finalement, victime d’une société encore trop imprégnée a l’époque de valeurs chrétiennes, catho ou laïques, ils ont tous quand même ouvert des écoles pour les bon sauvages...
On a heureusement beaucoup progressé. Par « respects des différences » bien sur, certains prof américains souhaitent enseigner les noirs dans « leurs langue... » (en gros l’argot des banlieues...). Il y a eu des tentations en France (apprendre l’arabe littéraire aux petits kabyles).
Tous laisse a penser que certains cherchent a nous sortir de la situation humiliante du « chien », pour nous retransformer en « loup.... »
On peu juste espérer que nos estomac sont trop habitués a l’amidon pour revenir a un régime exclusivement carnés.
Ce n’est pas sur... ! Il faudra peut être aussi lutter contre ces tentatives de nous ensauvager.
Cela passe notamment par la défense et illustration de certains « acquis indépassable de la civilisation »judeo chrétienne...."
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