La fonction de président, fort heureusement, survit à
ceux-là mêmes qui la compromettent, la ternissent, voire la trahissent ! C’est
même l’un des buts du système républicain. Mais cette fonction n’en sort pas
moins affaiblie de façon durable.
Or, une telle situation ne survient pas ex nihilo. Des individus
en sont la cause et il serait pour ainsi dire cocasse que l’on exonère les derniers
présidents de la liste concernée ; en particulier Sarkozy !
Le respect des formes traditionnelles de la dialectique et de l’action de la
Justice vis-à-vis du « microcosme » n’ont finalement abouti qu’à la
situation politique nauséabonde que nous connaissons aujourd’hui et à l’arrivée
au pouvoir de la génération présidentielle « Sarkozy et assimilés » !!!
Alors, avant de mettre en cause l’attitude de tel ou tel
haut fonctionnaire, magistrat, ou officier des forces de l’ordre dans l’accomplissement
de sa mission, il vaudrait mieux se poser les questions suivantes :
Par exemple, « L’autorité de la fonction présidentielle
serait-elle aussi diminuée urbi et orbi si nos deux derniers présidents n’avaient cru
bon d’aller prêter hommage à Washington ; ou encore s’ils n’avaient mis à
mal l’Armée Française en sabrant son budget tout en la mettant gracieusement
à disposition de puissances étrangères lors d’OPEX dans lesquelles nous aurions
dû rester rigoureusement neutres ? »
Ou encore, concernant plus particulièrement Sarkozy, l’aura
de la Présidence française à l’étranger ne serait-elle pas meilleure sans
ses 600 milliards de dette supplémentaire, sans le sort qu’il a réservé au
referendum sur l’Europe, sans le « casse-toi pov’c… », sans ses
relations douteuses avec certaines personnalités contestées (et déjà condamnées),
sans les modifications malvenues imposées à la Justice et à l’indépendance des
Procureurs de la République, sans l’affaire
bygmalion et le financement de sa campagne…etc. etc. etc.…
Les nouvelles manifestations de l’autorité de l’État vis-à-vis
de certaines hautes personnalités (ici Sarkozy), ne sont finalement qu’une
forme d’adaptation de l’État au comportement de certaines des personnalités qui
le desservent dans le cadre de leurs fonctions !
Et ce n’est finalement que justice !!!