Vous écrivez : « Le droit à l’oubli, oui pour des FAITS dont il est prouvé qu’ils sont faux. »
Vous parlez d’un droit à désindexer du contenu diffamatoire.
Ce n’est pas du tout ce que la jurisprudence du « droit à l’oubli » accorde : « L’exploitant d’un moteur de recherche sur Internet est responsable du traitement qu’il effectue des données à caractère personnel qui apparaissent sur des pages web publiées par des tiers »
Autrement : le moteur de recherche doit se soumettre aux demandes de censure des personnes.
Ceci dit, la loi est d’accord avec vous : les personnalités publiques ne peuvent prétendre au droit à l’oubli.
Le problème porte clairement sur des personnes qui ne sont pas des personnalités (des bandits, par exemple), et des anonymes qui font désindexer les commentaires qu’ils ont écrits (pour peu qu’ils reprennent des mots de l’article qu’ils commentaient, c’est l’article entier qui disparaît du moteur de recherche)