Décidément, vous persistez à faire des amalgames et des omissions... Je ne répondrai pas dans l’ordre, je « saute » tout de suite à ce qui m’a le plus choqué.
Le fait que l’ANVAR soit un prix « industriel » ne veut en rien dire que l’ostéopathie est industrielle. Ceci signifie simplement que des industriels, donc habituellement plutôt parcimonieux dans l’utilisation de leurs sous, jugent judicieux d’encourager les travaux d’une structure se basant sur les principes de l’ostéopathie. De même pour la SNCF et Décathlon, qui jugent suffisantes les garanties de l’ostéopathie pour confier le confort de leurs clients à des ostéopathes.
Pour information, l’une des seules disciplines a ne pas avoir de lien avec le monde industriel est justement l’ostéopathie. Difficile d’affirmer que les médecins n’ont pas de lien avec les industries pharmaceutiques...
Pour ce qui est des omissions. Quand j’ai parlé de l’inocuité (d’ailleurs, je m’excuse pour mon lapsus dans le message précédent, ayant écrit « non inocuité » en lieu et place d’inocuité), je l’ai adossée à l’efficacité, terme que vous ne semblez pas avoir lu, tout du moins pas relevé. L’inocuite seule n’avance à rien, tout comme une efficacité avec un risque trop élevé. Il se trouve que cette étude à démontré une efficacité ET une inocuité.
Pour ce qui est des dispositions du texte de loi, en parler pour l’instant est relativement improductif, mais je suis d’accord avec vous que seul l’écrit fait foi, et non les intentions.
Pour ce qui est de la formation, là encore vous êtes relativement mal informé. Vous basez toutes vos connaissances sur, je cite, « plusieurs forums d’ostéo ». Source hautement contestable, il me semble.Bien entendu que ces écoles décernent un titre qui n’a pas la valeur d’un « vrai » diplôme, puisque ce diplôme n’existe pas, seule le diplôme officieux de DO existant !!! Mais si vous vous donnez la peine de vous renseigner sur les sites des associations de praticiens ostéopathes agréés par le Ministère de la Santé, l’AFO par exemple, vous remarquerez que les programmes conservent une unicité par le biais de ces associations, elles seules étant aptes à décerner, après un examen final devant un jury et la remise d’un travail de recherche (le mémoire et la soutenance de thèse), le diplôme de DO. Libre aux étudiants de choisir une école non affiliée à une de ces associations ayant reçu le blanc-seing du ministère, mais ceux-ci risquent fort de déchanter par la suite.
Je suis d’accord avec vous sur un point : il est indispensable d’effectuer une évaluation objective de la formation des praticiens et de bannir les charlatans, dans l’objectif de protection du patient. Mais, là encore, vous seriez bien étonnés si vous connaissiez le taux de « retour » qu’ont les assurances vis-àvis de la pratique ostéopathique quand celle-ci est exercée par les médecins.
Cordialement.