un athée n’aurait pas fait mieux, que des poncifs éculés qui dénigrent ce prophète et qui reflètent une ignorance crasse de l’islam
vous pouvez y remédier Spartacus pour pas un sou de votre poche :
La civilisation des Arabes (1884) par Gustave Le Bon (1841-1931)
(Édition téléchargeable) http://classiques.uqac.ca/classique...
2. - Conquête de l’Égypte par les Arabes (page 84 du PDF Livre III)
Ce fut l’an 18 de l’hégire (639 de J.-C.) qu’Amrou, lieutenant du khalife Omar,
pénétra en Égypte. Nous avons dit déjà combien sa conduite envers la population envahie
fut habile. Laissant aux Égyptiens leur religion, leurs lois, leurs
usages, il ne leur demanda en échange de la paix et de la protection
qu’il leur assurait, que le paiement régulier d’un tribut annuel de 15
francs par tête. Ces conditions furent acceptées avec empressement.
Il n’y eut qu’une partie de la population composée de Grecs,
c’est-à-dire les soldats, les fonctionnaires et le clergé, qui refusa de
se soumettre aux envahisseurs. Réfugiés à Alexandrie, ils y soutinrent
un siège de quatorze mois qui coûta la vie à vingt-trois mille Arabes.
Malgré ces pertes importantes, Amrou se montra très indulgent pour
les habitants de la grande cité ; il leur épargna tout acte de violence
et ne chercha qu’à se concilier leur affection, en recevant toutes
leurs réclamations et tâchant d’y faire droit. Il fit réparer les digues et les canaux et consacra des sommes importantes aux grands travaux publics. Quant au prétendu incendie de la bibliothèque d’Alexandrie,
un tel vandalisme était tellement contraire aux habitudes des Arabes,
qu’on peut se demander comment une pareille légende a pu être acceptée
pendant si longtemps par des écrivains sérieux. Elle a été trop bien
réfutée à notre époque, pour qu’il soit nécessaire d’y revenir. Rien
n’a été plus facile que de prouver, par des citations forts claires,
que, bien avant les Arabes, les chrétiens avaient détruit les livres
païens d’Alexandrie avec autant de soin qu’ils avaient renversé les
statues, et que par conséquent il ne restait plus rien à brûler.
Gustave Le Bon (1884), La civilisation des Arabes : livre III (L’empire des Arabes)