@ l’auteur
Pour avoir cru que, il y a une vingtaine d’années le problème
religieux était réglé, il fallait vraiment être aveugle et vouloir le rester.
Si la loi de 1905 ne l’a pas réglé c’est qu’elle était le résultat d’une
mobilisation de « bouffeurs de curés » plus que d’authentiques laïcs
voulant pacifier le pays en ce domaine. Si elle ne le règle toujours pas c’est
qu’on préfère la violer tous les jours plutôt que de chercher à l’améliorer (ce
qu’il ne faudrait évidemment pas faire comme Sarkozy prétendait le vouloir, en
préparant en fait sa liquidation).
Cette loi mit en place un traitement égalitaire de toutes les
religions au lieu d’exiger d’elles qu’elles rejettent clairement ce qu’elles
ont de criminogène, directement ou pas, avant de pouvoir obtenir le droit d’exercer leur culte. Je
pense que ce traitement indifférencié
a permis et favorise plus que jamais le
développement de la plus violente des religions monothéistes, l’islam (que vous
soutenez d’ailleurs en défendant les menus de substitution pour raison
religieuse dans les cantines des écoles).
Là où vous voyez « un débat qui pue », il y a en fait
l’impossibilité grandissante de masquer cette réalité délétère. Il devient en
effet de plus en plus difficile de cacher le caractère odieux de l’assimilation
de l’islamophobie à de la haine, à du racisme et à de la xénophobie.
Mais il y a aussi une résistance qui s’organise.
Celle-ci serait cependant insuffisante, sur le long terme, si elle
se contentait de préparer l’indispensable « reconquista » (1) sans
s’attaquer aussi à la théologie criminogène
antérieure qui a engendré le totalitaire et barbare islam. Plus précisément : sans s’attaquer aussi à la re-justification actuelle de cette terrible théologie. C’est ce que je tente d’expliquer
ici (2)
(1) Reconquista ou Mort de l’Europe, par René Marchand (éd. Riposte
Laïque 2013)
(2) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alain-finkielkraut-vos-repliques-a-170796