@l’auteur.
Voilà bien un procès quelque peu injuste fait à un écrivain de grand talent dont les propos sont beaucoup moins confus que vous voudriez le croire.
Avez-vous vraiment bien lu la dystopie qu’il décrit et dont tout montre qu’elle n’a rien d’irréel ?
Publié en 1949, le roman de G. Orwell ne décrivait-il pas la réalité d’un totalitarisme qui présentait de solides ressemblances avec l’époque ?
Il en va de même avec le roman de M. Sansal.
Il me semble que vos réactions illustrent bien ce que décrit M. B. Sansal et qui relève de cette collaboration et de cet allégeance insidieuse qui revient à privilégier un adversaire tout en refusant de voir le danger pourtant déjà bien présent que représente l’autre.
M. Sansal a déjà dépassé le stade du lanceur d’alerte qui lui vaut aujourd’hui de vivre sous la menace d’un assassinat toujours possible.
I faut lui reconnaître cet exceptionnel courage dont il fait preuve en décidant - lui - , de retourner continuer à vivre en Algérie, précisément pour ne pas abandonner le terrain à un adversaire qui ne demande que cela.
On le voit, l’époque est beaucoup plus sensible et réceptive aux leçons de morale d’un imposteur-inventeur du prêt-à-porter philosophique qui dispense ses conseils de géostratégie à des incapables en prenant bien soin de se faire photographier en smoking pour vite retourner disserter sur la marche du monde devant les plateaux de télévision.