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Une
telle entité (Lire : l’agence européenne d’investissement) serait
donc en mesure de relancer l’investissement global en soutenant la demande
agrégée, sans aggraver la dette publique et privée, sans créer de bulles
spéculatives et sans accroître les inégalités. <<<
Essayons de
relire cette phrase en gardant les composantes réelles de la « demande agrégée » présentes à l’esprit !
Nous aurons :
a) D’abord
la Demande Agrégée. C’est-à-dire la somme des besoins financiers de la nation, plus
des besoins des ménages, plus des besoins du Gouvernement, plus les besoins de
l’administration publique, plus les besoins des entreprises, plus le nécessaire
remboursement du déficit du commerce extérieur.
b) Une Agence
Européenne d’Investissement qui devra soutenir ses besoins financiers des
Nations. C’est-à-dire des besoins qui ne sont plus calculés en fonction des
possibilités réelles de revenus nationaux dans l’intérêt national, ni sur la base de monnaies fiables, mais en
fonctions d’exigences étrangères et dans l’intérêt étranger. (Exemple : la
guerre en Syrie et ailleurs dont nous subissons le coût et les effets mortels
alors que nous n’avons rien à y faire. Ou encore, l’accueil et l’entretien des
migrants, soit en gros, un minimum de deux milliards de postulants).
c) Une
Agence Européenne d’investissement qui devra soutenir la demande de ménages
Européens, lesquels consommeront des petites cuillères fabriquées en Chine ou
des automobiles fabriquées en Roumanies, au Maroc ou en Extrême-Orient et
réimportées sans compensations douanières
d) Un agence
Européenne d’Investissement qui devra soutenir les besoins de gouvernements qui n’ont que le mot
« économie » à la bouche mais dont le coût augmente régulièrement
chaque année.
e) Une
agence Européennes d’Investissement qui devra soutenir les besoins en capitaux
des entreprises européennes alors que celles-ci sont de plus en plus rachetées
par des intérêts étrangers à l’Europe, et pour tout dire, concurrents de l’Europe.
f) une
Agence Européenne d’Investissement supposée soutenir le remboursement du
déficit de la Balance Commerciale, alors que ce déficit ne peut que s’accroître,
nos entreprise continuant à être délocalisées et leur production nationale
remplacée par des productions étrangères ! Et tout ceci, à l’heure des négociations
Euro-Atlantiques !!!
Soyons enfin
sérieux ! ce ne sont plus de nouveaux machins crypto-Européens dont nous
avons un besoin vital. C’est d’une Europe européenne, libre et socio
économiquement viable ! Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui !