@ l’auteur.
Diagnostic très complet sur ce grand malade qu’est l’immobilier. La question est bien : comment débrancher les perfusions sans qu’il comate profond ? N’étant pas économiste, je n’ai pas de réponse toute faite.
Quand j’ai acheté (il y a 5 ans) j’ai fait fonctionner à fond le principe de l’offre et la demande. Internet permet de savoir depuis quand un bien est à vendre, par combien d’agences et ses variations de prix. C’est précieux ! Autant le vendeur que l’agence sont vite venus à la raison pour un bien qui « séchait » depuis 14 mois…
Concernant les problèmes des primo-accédants, je vois actuellement deux situations très différentes dans ma famille. Un fils qui vient d’acheter sur Bordeaux et une nièce mutée à Agen. Le premier a pu négocier mais pas beaucoup, la communauté urbaine ayant vu arriver 3500 nouveaux habitants en 2015. La seconde a l’embarras du choix avec des prix très bas pour de belles maisons , conséquence d’une activité économique faible mais si elle devait revendre un jour ça risquerait d’être encore plus bas...
Logement et activité économique sont fortement liés, ce qui ne plaide pas pour une correction des prix dans les zones dites « tendues ».