Colonisation et luttes de libération nationale,
occupation et résistance ont chacune leur lot d’horreurs et d’atrocités.
Nous connûmes cela de 40 à 45 en France (exactions de la
milice puis femmes tondues et exécutions sommaires perpétrées, souvent
d’ailleurs par des « résistants » de la vingt cinquième heure).
Toute répression entraîne elle-même, en retour, des
abominations.
Les rapports dominant-dominé ne sont jamais exempts
d’atrocités ; L’inversion des rapports produit des effets similaires, encore
que la logique d’un peuple qui se libère d’un joug colonial soit à priori plus
« défendable » que celle de son oppresseur.