J’ai joué au foot et au rugby, c’est grave docteur.
J’ai aussi partagé le rituel du match à la télé, les conditions, deux équipes, une c’était une partie des joueurs amateurs, l’autre c’était les copines des joueurs amateurs. Le but pour la première équipe c’était de voir le mach jusqu’au bout, l’autre équipe c’était de se moquer de la première équipe et de faire en sorte que l’on arrive pas à voir le match en entier. Les parties de rigolade. Ca remonte à plus de 30 ans. C’était le plus fair play qui gagnait, le truc pour voir le match en entier c’était de dire « on y va les filles », la réponse était « non regardez votre match, il a l’air pas mal », ça marchait aussi dans l’autre sens. En 98 j’ai retrouvé cette bonne ambiance, 18 ans déjà, je ne fais pas parti des assidus.
Quand on est amateur, avoir des supporters c’est agréable, ça motive on court après ce ballon pour quelqu’un. La troisième mi-temps il ne faut pas oublier non plus.
La bande de copains quand elle est taillée dans l’effort elle tient plus longtemps.
En écrivant ces mots je m’aperçois que les prénoms et visages viennent assez vite, d’autres viennent aussi, ils ont en commun l’effort ou l’appréhension.
L’effort, foot, rugby et stage commando, l’appréhension, premier saut en parachute, premier décollage en paramoteur. Ils en tous en commun c’est qu’on ne triche pas, on est tel que l’on est avec ses limites.
Les autres visages sont plus flous, l’usage possible du paraitre peut être.