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En réponse à :

gogoRat gogoRat 7 décembre 2016 12:30

Sans compter qu’en période de campagne électorale, qui plus est ’les Présidentielles’ l’atmosphère générée par cet ’état d’urgence’ est de nature à influer sur la perception des tenants et aboutissants, à long terme de la chose publique.
 ( Les manifestations étant mâtées durant l’état d’urgence, la contre-réaction habituelle au Pouvoir en cours, ne s’exprime plus. Ce qui fausse la perception intuitive, par les électeurs, de l’état actuel de la ’volonté générale’ ; perception influant grandement sur les décisions de vote )
 
 Même si, procédurièrement, le statut quo actuel sur ce biais probable trouve des justifications, ne saurait-on inventer des prises en compte officialisées qui permettraient plus tard, lorsque l’état d’urgence aura pris fin, de relativiser la nouvelle légitimation établie par un vote en période troublée-biaisée ? (exemples :
 - conditionner le vote à un futur référendum de confirmation
 - (et/ou) raccourcir la durée du mandat
 - convoquer, après l’urgence, une assemblée pour faire le point
 - ... TODO : trouver d’autres propositions ... )

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