La mode c’est aujourd’hui d’opposer le principe du texte à l’esprit du principe.
Malheureusement trop rares sont ceux qui arrivent à s’extraire du conditionnement de notre matrice sociétale, jusqu’à en développer une impossibilité chronique d’interprétation.
La seule certitude que l’on prend avec l’âge, c’est la conscience de l’incertitude des valeurs que l’on nous a toujours imposées comme vérité.
C’est cette élévation de conscience qui nous invite à y croire, plutôt que de se résigner à espérer.
Le non-choix invite à un espoir qui repose sur les autres, le choix impose d’y croire et ne dépend que de nous.
A chacun de savoir ce dans quoi il décide de vivre. Autrement il y a l’illusion du non-choix, qui conduit toujours au fatalisme (c’est comme cela que les bombes arrivent chez nous et que certains acceptent l’état d’urgence permanent).