Citer deux exemples ne suffit pas à énoncer correctement un problème.
La question soulevée est en gros « que peut-on déduire de ces deux affirmations ? » La seule réponse raisonnable, ici, est : « rien du tout ! »
La question qu’il faut poser en préalable toujours doit être « peut-on en déduire quelque chose ? »
Nous voyons bien que les quantités données ont pour but d’édifier l’esprit : 187 millions contre zéro ! Quand un énoncé cherche à édifier, c’est qu’il cherche à tromper (c’est là un point qui ne trompe pas !)
L’empressement à réagir et les conditionnements habituels nous poussent à vouloir répondre à toute question que l’on nous pose (Descartes dit attention aux préjugés). Exemple bête qui le montre : « la mère de Toto a trois fils : Pim, Pam et ... ? » (le nom du 3ème ?) La réponse sera donnée dans mon prochain commentaire...Principe de Descartes : éviter la précipitation.
Voici des exemples supplémentaires pour montrer que le problème est plus complexe qu’il n’y paraît dans l’intitulé. Car, comme le dit Descartes, ne pas oublier de faire un inventaire aussi complet que possible des faits. Les Irlandais, les Basques, les Corses, ont parfois commis des attentats sanglants. Des Kurdes, des Tchétchènes, des Hutus...De par le monde, les exemples foisonnent. L’énoncé est donc trompeur.
Une relation de cause à effet nous est ici imposée en nous ôtant les moyens de nous apercevoir du piège, en prenant cette relation pour chose certaine et établie. Il est dit d’emblée que les attentats sont reliés à une cause unique : la colonisation. Or, les causes sont bien plus nombreuses comme le montrent les autres exemples donnés ci-dessus : misère, racisme, haine, nationalisme, religions (ex : Irlandais catholiques contre Anglais protestants).