Bonjour Olivier,
Si vous me permettez, je pense qu’il ne fait pas mélanger les « bullshit jobs » et les boulots de merde. Les deux ont peu en commun et relèvent de thématiques différentes.
Les bullshit jobs selon Graeber ne sont pas des boulots de merde, mais des boulots bien payés quoique inutiles à la société. Qualifiés, de nature « intellectuelle », ils consistent en études et missions vaseuses et n’apportent aucun épanouissement à leurs occupants qui s’emmerdent ferme (mais s’enrichissent). On les trouve dans les media et la communication, les cabinets de consultants etc.
Les boulots de merde version Allemagne quant à eux sont peu qualifiés, mal payés, temps partiel quelquefois et n’offrent aucune possibilité à ceux qui les occupent de redresser la tête un jour. Ce sont des trappes à pauvreté. On les trouve dans les services, le commerce etc.
Ma solution : procéder à un échange. Les premiers s’emmerdent, envoyons-les balayer les chiottes pour qu’ils apprennent la vie. Plaçons les seconds dans les bullshits jobs, le monde ne verrait pas du tout la différence. Et tout le monde serait content non ?