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genrehumain 1er décembre 2017 17:37

Pour détendre l’atmosphère et apaiser les esprits , voici trois bonnes histoires du plus célèbre humoriste du monde musulman et de tout l’Orient Nasreddin Hodja, mais si cela vous a plu, aller en chercher d’autre, l’autodérision est le meilleur remède des esprits fatigués.

Du monde arabe aux pays balkaniques, en passant par l’Asie mineure et centrale, la renommée de Nasr Eddin Hodja – Ch’ha au Maghreb – est sans pareille et il est le grand maitre incontesté dans tout l’Orient de l’autodérision. Tous les peuples qui connaissent ses aventures se sont approprié le mythique « savant », dont on ne sait jamais si la folie dissimule une grande sagesse… ou l’inverse. Nasreddin Hodja est l’un les personnages les plus aimés du Moyen Orient.

Dieu fait bien les choses.

Nasreddin Hodja, fatigué, décida de se reposer à l’ombre d’un noyer qui se trouvait au milieu d’un champ de citrouilles.

 Levant la tête, il constata que sur un arbre si grand, il y avait de tous petits fruits. Regardant autour de lui, il vit que de toutes petites tiges portaient des citrouilles énormes. Il trouva cela bien étrange et s’endormit. Il fut réveillé par une noix qui lui tomba sur la tête.

— Dieu fait bien les choses, se dit-il. Si les citrouilles avaient été sur l’arbre, ma pauvre tête !


Les prières

La femme de Nasreddin Hodja se lamentait : 

— Regarde l’iman, quand il voit sa femme, il récite les plus belles prières du matin, alors que toi, non seulement tu ne récites pas la prière du matin, mais qui plus est, tu marmonnes la prière des morts.

La femme de l’iman était belle, agréable ; celle de Nasreddin vilaine et acariâtre. Sans réfléchir il répondit :

— Tu as raison, si j’avais une femme comme celle de l’iman, je réciterais les plus belles prières du matin et même toutes les prières que je connais.



et pour terminer :


Nasreddin Hodja avait épousé une veuve qui ne cessait de vanter les mérites de son premier mari. Agacé, il commença, pour sa part, à vanter ceux de sa première femme. Mais rien n’y fit. Alors, une nuit, Nasreddin, à bout de nerfs, la fit tomber du lit.

— Pourquoi agis-tu ainsi ? se plaignit-elle.

— Ecoute. Toi, moi, ton premier mari, ma première femme, cela fait quatre personnes dans un lit. C’est trop !


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