La prévention, la formation, la répression ne pourront jamais totalement éradiquer les accidents routiers. Il y a tant de facteurs parfaitement imprévisibles qui participent aux accidents qui ont atteints un niveau réellement bas et c’est heureux.
Mais il est d’autres domaines qui mériteraient plus de volonté pour sauver des vies. La médecine avec ses délais scandaleux pour obtenir des rdv, les hôpitaux pour lesquels on nous parle que d’économies, les déserts médicaux qui justement mettent les malades sur la route pour se faire soigner à des kms ... Dans bien des secteurs les raisons de l’insécurité sont le fait de choix des politiques au service du privé. Donner 20 milliards aux entreprises (combien a touché « lactalis ») et priver l’état de moderniser les hôpitaux et de recruter le personnel indispensable n’est-il pas scandaleux ? Alors pour trouver de l’argent vite la répression routière, les impôts sur les retraités et autres moyens indignes dans des secteurs où se défendre est compliqué voilà les actions des gvt depuis longtemps.
Votre dernière réflexion est particulièrement pertinente et éclairante du rôle et des buts de la répression sur la route.