Cette fortune est constituée majoritairement des actions qu’il détient dans son entreprise. Partant de là, ok, chiche, distribuons ses actions à tout le monde. Lui ne sera plus milliardaire, c’est certain, et tout le monde sera un tout petit peu actionnaire de LVMH mais pas riche pour autant. Ensuite ? Au mieux tout continue comme maintenant au sein d’une entreprise prospère, le bénéfice est réinvesti et distribué, dont chacun reçoit pas grand chose. Personne n’est vraiment moins pauvre au bout du compte, ni plus riche d’ailleurs... Au pire ? Après une année l’entreprise met la clé sous la porte.
Bref, capital et travail ne sont certainement pas antinomique. Par contre, dans certains domaines, le capital peut largement se passer du travail. Le PRCF et autre cocos et syndicats feraient mieux de se demander comment faire pour que les ouvriers/employés soient formés en fonction de la demande des entreprises et aider les dites entreprises à innover et trouver des marchés de niches et porteurs (le luxe dans le cas présent), plutôt que de conforter des ouvriers dans leur inaptitude en prétendant qu’ils ont droit à vie à un job qui ne leur rapporte rien et qui surtout, est obsolète...
Mais bon, je comprends que quelqu’un de « riche », qui a fait « fortune » dans le « luxe », ça doit énerver les cocos....