Vous mettez le doigt sur un dilemme, en effet, celui de la tendance lourde de nos sociétés vers toujours plus « d’égalité » alors que l’égalité n’est qu’une vue de l’esprit. Le problème dans le cas des femmes est que cette conception est source de souffrances, d’une part, du fait de l’impératif d’autonomie professionnelle, et d’injustice, d’autre part, quand une femme s’est consacrée à sa famille mais se voit quittée par son mari à 40 ans sans avoir travaillé ni cotisé pour sa retraite. Les pensions alimentaires ne suffisent souvent pas à compenser la différence. Il me semble que c’est là une vraie question, de celles que le politique a toute légitimité à traiter...
Par contre je ne saurais recommander des lois pour organiser la vie domestique, c’est le dernier espace un peu libre qui nous reste ! Et il est grignoté petit à petit par la médecine et les services sociaux, souvent pour des raisons héroïques mais qui se banalisent ensuite.
Cet article se veut une défense de la vie domestique, indépendamment des rôles de sexe, revendiquer le droit d’exister indépendamment de son travail...