« posons-nous plutôt des questions sur la crise morale que notre siècle traverse »... C’est là une vaste question ! Tout le monde aujourd’hui n’a de cesse de déplorer la disparition de la morale qui faisait hurler nos parents ; pour ma part je préfère également que la violence des rapports humains soit encadrée par la politesse plutôt que par la police, mais que voulez-vous ! Il me semble que le défi consiste aujourd’hui justement à résoudre collectivement les injustices sans retomber dans les travers de la délégation à une institution centralisée : ni la morale toute-puissante, ni l’Etat tout-puissant ! Bien sûr c’est toujours un peu délicat à faire comprendre à un Français Je vous suis sur la question des devoirs à condition que ceux-ci soient systématiquement associés à leurs droits correspondants.