La langue arabe est une langue comme
les autres avec sa son propre système graphique et sa structure
syntaxique. Elle ne diffère en rien avec l’ensemble des langues
véhiculaires. Son apprentissage et son appropriation ne se pose
aucun problème pour celles et ceux qui ont une motivation d’élargir
leur espace de représentations symboliques. Comme d’autres langues,
elle est objet et outils d’étude. La seule différence qui existe
réside dans l’écart entre l’arabe écrite et l’arabe parlé. Cet
écart commence à se réduire grâce à la scolarisation massive
dans les pays arabes et aussi grâce à la standardisation des formes
de communication par les médias et les technologie de communication
surtout Internet. Dans la langue arabe, il y a deux compétences
linguistiques ou langagières : 1) La compétence de l’homogène.
Celle de l’arabe écrite. 2) La compétence de l’hétérogène : Les
variations dans les pratiques verbales au sein de l’ensemble de la
communauté arabophone. Je suis très attaché à ces variations
parce qu’elles renvoient à des histoires particulières des
locuteurs et surtout à la complexité du vocabulaire et de l’étendu
de désignation. Il y a beaucoup des données linguistiques sur
l’arabe, malheureusement, elles ne sont pas bien systématisée pour
les transformer en savoir linguistique partagé. Dire qu’elle est une
langue de paradis ou de l’enfer est une insulte à l’intelligence et
une récupération idéologique de bas niveau.
Dire que l’apprentissage ou la maîtrise
de la langue française favorise des chances pour des millions de
Français exclus dans cette société est une grande plaisanterie du
XXI siècle. La majorité dispose une très bonne formation et de
longues études universitaires ici dans ce pays avec bac +4+. Et
pourtant, l’exclusion est de taille. Que pense se monsieur de
« débout » la France" de cette exclusion ?
La France en tant que société et en
tant que perspective est déjà en échec parce qu’elle choisi la
voie qui mène à l’impasse. Et ce ne sont pas les Français
(d’origine immigrés : appellation insignifiante) qui sont la cause
de cet échec.
L’offensive contre la langue arabe en
France pour qu’elle n’aie pas une petite place dans le système
scolaire est une mécanique alimentée par l’idéologie et non par la
pédagogie. Bien que toutes les langues soient d’une origine
conventionnelle, façonnées par des pratiques interchangeables
variables dans le temps et l’espace, il n’en demeure pas moins que
leur compétence et performance ont toujours leur validité
écologique. Le regard négatif porté sur la langue arabe en France
est symptomatique de la pauvreté cognitive d’une société tournée
vers un conservatisme défendu farouchement comme valeur de
référence. La maîtrise de la compétence de l’homogène (écrit)
de la lange arabe passe par celle de l’hétérogène (parlés).
Cette opération cognitive ne va pas de soi quand des résistances
psychologiques sont alimentées par des préalables, obstacles
majeurs dans l’apprentissage et la connaissance. Et pourtant, les
recherches en didactiques des langues sont pratiquement
incontestables sur la richesse des savoirs linguistiques exposés et
systématisés.
Je mets ici deux liens qui porte un
éclairage sur pourquoi l’apprentissage de langue arabe dans des pays
non arabophones :