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Bonsens 14 décembre 2018 11:54

Partie 2.

       1. Y a t-il actuellement une preuve expérimentale que le ‘réchauffement climatique’ actuel, a bien pour origine l’augmentation de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère et plus particulièrement celle due aux activités humaines ?

Il y a quelques années le fameux ‘hot spot’ subtropical devait apporter la preuve expérimentale irréfutable : malgré de nombreux travaux mis en jeu, cette preuve n’a jamais été apportée et on n’en a plus entendu parler.

On est donc dans la situation curieuse ou une théorie soit disant déterminante pour la planète ne repose que sur des modèles théoriques imparfaits et incomplets et dont les conclusions conduisent à des marges d’’incertitudes inacceptables pour un scientifique.

 

  1. Toute théorie scientifique doit pouvoir faire des prédictions sur le futur, (ce dont on ne se prive pas, si possible en privilégiant les conclusions alarmistes) mais aussi être capable d’expliquer les évènements du passé. De ce point de vue, force est de constater qu’il n’en est rien.

 

  • La communauté scientifique a dû faire appel à de nouveaux effets pour expliquer la stagnation voire la légère baisse des températures observées entre les années 2000 et 2013.
  • Certaines régressions des températures constatées au cours du 20ième siècle n’ont pas trouvé d’explications alors même que les concentrations de gaz carbonique étaient en hausse constante.
  • Des évènements climatiques avérés et relativement récents comme les périodes chaudes des optimums romain ou médiéval, ou froides comme les minimums de Maunder ou de Dalton, ne sont pas expliquées par les modèles actuels.

 

De ce dernier point de vue, il est bien démontré que le minimum de Maunder a coïncidé avec une activité solaire (nombre de tâches solaires observées) très faible et qu’il semble y avoir une certaine corrélation entre le climat terrestre et l’activité solaire. Cette corrélation n’apparaît pas dans les modèles actuels.

Certes, l’irradiance solaire, très peu variable actuellement, ne semble pas pouvoir être un facteur de modification directe des températures, mais l’activité solaire conduit à d’autres phénomènes en particulier magnétiques qui pourraient avoir une influence plus marquée.

C’est la base de la théorie du danois Svensmark qui a au moins l’avantage de prendre en compte cette activité solaire (associé aux rayonnements cosmiques traversés par notre planète) dans la formation des nuages ; problème justement mal pris en compte par les modèles actuels.

 

Il est donc probable pour ne pas dire certain que ces modèles ignorent ou sous-estiment un certain nombre de phénomènes importants capables d’influencer le climat de manière non négligeable.

 

 

  1. SI l’on remonte dans un passé lointain, on sait avec certitude que la terre a connu des concentrations de gaz carbonique, allant jusqu’à 20 fois la concentration actuelle : ces concentrations très élevées ont-elles conduit à des températures infernales ? il semble que non et qu’en tout cas si une élévation importante a pu avoir lieu, elle a été réversible, démontrant l’existence de contre-réactions capables de s’opposer à un emballement catastrophique. Les glaciations, bien expliquées par les cycles de Milankovitch, semblent de ce point de vue plus à redouter que les hausses dramatiques des températures.

 

Enfin en admettant que ce pauvre gaz carbonique (pourtant si utile) soit bien le fautif tant décrié, il faut se poser la question de l’apport réel de l’activité humaine dans la hausse des concentrations.

Que cet apport existe me parait évident puisque nous sommes émetteurs de gaz carbonique mais quel est sa part réelle comparée aux sources naturelles comme le volcanisme ou plus simplement le dégazage des océans.

Dans un contexte de réchauffement global de la planète, et quelle qu’en soit la cause, le dégazage des océans va inéluctablement conduire à une augmentation de concentration en gaz carbonique dans l’atmosphère. Dans quelle proportion par rapport à la hausse due aux activités humaines ? Actuellement la réponse est loin d’être claire : les mesures des différents isotopes du carbone devraient permettre de différencier les différentes origines ; j’avoue ne pas avoir trouvé de conclusions précises et formelles sur ce point tant les controverses sont nombreuses et polluées par l’idéologie.

J’ai seulement retenu que la part des activités humaines représenterait entre 4 et 9% des émissions totales annuelles de CO2 dans l’atmosphère : ce chiffre est-il fiable et conforter par des mesures non contestables ? S’il s’avère vrai, ne remet-il pas en cause les politiques interventionnistes actuelles qui seraient au mieux dérisoires ?

Dernier point absolument non scientifique. Les consensus actuels que ce soit dans la sphère politique (surtout européenne et encore plus française), médiatique (aucun média subventionné ne semble pouvoir afficher une opinion contraire à la doxa ambiante particulièrement en France) ou scientifique (avec toujours les mêmes acteurs qui s’expriment en boucle), me parait hautement suspect !

L’ouvrage de François Gervais apporte au moins une petite bouffée d’air et de révolte dans une ambiance générale qui dans le domaine climatique (mais pas que !) devient plus que pesante.


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