Le déferlement de rancœur que provoque la représentation d’un sexe de femme, du moins quand elle essaie de dire une vérité (contrairement à celle de Courbet, cuisses ouvertes lèvres fermées, cherchez l’erreur) est très intéressant à constater, quoique minable et pitoyable. Je ne généralise pas cette attitude à tous les hommes ni à toutes les femmes, loin de là. Mais je constate encore une fois combien la question est politique, et combien les terrorismes, d’où qu’ils viennent, lui sont liés, issus qu’ils sont de cette terreur.
Libre à chacun et à chacune de s’interroger sur ses réactions. Nous avons ici déchaînement de vulgarité, de paranoïa, de haine. Exactement comme dans le racisme. Et sous anonymat. La lâcheté est le maître mot, sans elle ces sortes de vomissements ne se produiraient pas. Exactement comme dans les collaborations aux régimes politiques de haine, d’écrasement de l’humain. Voilà comment on participe à répandre le mal dans le monde et comment on gâche sa propre vie, sa propre existence. Il est toujours temps d’y songer (enfin, je n’en suis pas sûre ; pas du tout).