Ce que vous soulevez n’est plus la question de la présomption d’innocence :c’est celui du consentement , exactement le titre du livre d’une victime de maznef .
Il s’avère qu’il a été démontré que l’emprise est telle que les jeunes sont souvents consentants et paralysés par la personnalité de l’agresseur et que c’est une attitude normale .
Et quand il ne le sont pas (comme Flavie Flament) , souvent les parents se montrent indignes , car flattés qu’un homme important s’occupe de leur enfant .
On le voit aussi chez les prêtres qui ont toute la confiance des parents .
Un notable comme un metteur en scène , un photographe célèbre , un écrivain , un médecin, inspirent confiance à des parents qui n’écoutent pas forcément leur enfant :les victimes du père Prénat étaient dans ce cas , et Flavie Flament aussi et surement Adele H .
Donc il y a 2 phénomènes qui contribuent à emprisonner la victime dans les pattes du prédateur :
le déni des parents incapable de protéger les jeunes ,
et la psychologie normale des jeunes qui soit
pensent être amoureux comme Vanessa S si ils ont été séduit et sont dans l’illusion amoureuse
,ou sont flattés de l’attention qu’on leur porte ,
ou sont paralysés par l’ immaturité affective dûe à leur âge et incapable de refuser .Ce n’est pas le jeune qui est en cause , il a le droit d’être encore immature affectivement , le problème c’est le pervers qui en profite pour le séduire .
¨Même un climat incestuel sans gestes , avec des suggestions ,une intention peut créer à la longue , un trouble chez le jeune et le perturber sa vie durant et peut être qualifié d’abus .Il n’y a pas de trace .
Le problème c’est donc le pervers ,
savoir le discerner et prendre ses précautions quand on est parents ou est responsables de jeunes ,et surtout que les pervers ne se sentent plus en sécurité mais savent qu’ils n’auront plus l’impunité comme dans les années 80 :avec le phénomène metoo les harceleurs doivent comprendre qu’ils seront dénoncés.